En Islande, sur la F35
Nous avons expérimenté le voyage en bus en Islande, avec les vélos donc. C’est très particulier le bus islandais, très spécifique. Vous n’avez qu’à voir la photo, rien à voir avec nos bus de ville.
Pour commencer, il n’y a pas d’horaire. Il y a un bus par jour dans chaque sens. On arrive donc assez tôt au café qui fait office d’arrêt de bus.
Quand on voit le bus arrivé, on a un petit moment de stress car il y a déjà deux vélos dessus. Le chauffeur, lui, n’est pas du tout inquiet… Il monte les vélos sur le porte-vélo à l’arrière, les enlève, les remet dans l’ordre inverse, les enlève, essaie dans tous les sens et tous les ordres. Comme il n’y arrive pas, pour nous, le stress continue de monter. Et là, il part à l’avant, sort deux grandes tiges en ferraille de sous le bus et monte… un deuxième porte-vélo à l’avant du bus ! Il met les vélos dessus, démonte et remonte le porte-vélo dans l’autre sens et remet les vélos. Il rajoute des chiffons pour ne pas abîmer les cadres, rajoute encore une bonne dizaine de tendeurs. Puis, il se retourne vers nous et nous demande si on le montage nous convient.
Bien sûr que ça nous convient ! Il a fait ça avec beaucoup de patience et de méticulosité, on n’aurait pas fait mieux !
Bon, c’est sûr qu’en voyant la piste, on est content qu’il ait pris autant de soin à monter les vélos. Les six roues motrices et l’expérience islandaise du chauffeur ne sont pas de trop pour avancer sans encombre.