Quel vélo pour du cyclo-rando ?

Lorsqu’on souhaite partir en autonomie quelque part à moindre frais, le vélo reste une valeur sûre. Capacité de portage d’une vingtaine de kilos, de quoi transporter plusieurs jours de vivres, rythme de croisière de plusieurs dizaines de kilomètres par jour sans trop forcer, silencieux, écolos et permet de s’éloigner des centres urbains et d’atteindre des coins peu voir pas du tout desservis par les transports publics. Seulement voila, quel type de vélos choisir ?

La chose la plus importante à mon avis est de ne pas partir avec un vélo neuf, aussi bien pour des raisons de confort que pour des raisons de sécurité. Lorsque vous achetez un vélo neuf en grande surface, le vendeur vous dira qu’il est parfaitement réglé et prêt à rouler. Si vous achetez dans un magasin spécialisé (et que le vendeur est honnête), il vous dira de revenir dans un ou deux mois pour le re-régler. Pourquoi ? Car comme toute mécanique, un vélo a besoin d’une période de « rodage » où ses éléments vont se placer correctement selon les efforts qu’ils subissent. Ainsi les câbles vont se détendre, les freins vont se placer, certaines vis vont se desserrer, la selle va s’affaisser, etc… De la même manière qu’une paire de chaussures s’adapte à votre pied et que les lacets se détendent, un vélo s’adapte à vous. Il vaut donc mieux avoir à refaire ces réglages au chaud dans son garage que sous la pluie au milieu de la pampa.

Ensuite, privilégier la robustesse et la simplicité aux performances. C’est-à-dire :

  • Préférer un cadre et une fourche rigide à un vélo suspendu. Les suspensions ne supporteraient de toute façon pas le poids des bagages.
  • Préférer des freins à patins. Les freins à disque sont plus fragiles et les pièces de rechange sont plus dures à trouver dans les campagnes. D’autant plus qu’avec des rondelles et quelques coup de limes, on peut adapter n’importe quel patin à n’importe quel étrier.
  • Méfiez-vous des leviers de frein en plastique, souvent utilisé en grande surface pour grappiller quelques euros sur le prix de vente. Opter pour des leviers en alu bien plus rigides.
  • Débarrassez-vous des habillages qui entourent la chaine sur la plupart des « vélos de ville » ou certain VTC. C’est une véritable plaie en cas de déraillement.
  • Ne prenez pas de pneus trop fins. A cause du poids des bagages, vous allez devoir sur-gonfler vos pneus. Plus le pneu est étroit, plus il devra être gonflé et plus il sera sujet aux crevaisons. Opter pour des pneu tous chemin ou VTT assez large.

Pour la trousse à outils, j’emporte toujours avec moi la SURVIVAL GEAR BOX de Topeak. Cette trousse est une vrai merveille. Rajouter à ça une pince multiprises, un peu de fil de fer et un bout de gros scotch et vous pourrez faire face à n’importe quelle situation.

Au final, nous, on part avec nos vélo de tous les jours. Un bon vieux VTT MuddyFox et un VTC Décathlon d’avant l’avènement de B-Twin. Chacun ayant au bas mot 20.000km au compteur et toujours en état.

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