Premier article d’une série sur les différents moyen de transport pour partir en cyclotourisme.
Pour partir loin, l’avion est très pratique. Mais toutes nos expériences ne se valent pas !
Le principe est toujours le même : lors de la réservation des billets, on prend un supplément pour vélo (normalement, il y a une catégorie spéciale pour ça). A l’aéroport, on enregistre les vélos en même temps que les bagages en soute. Puis, on va déposer les vélos au guichet des bagages hors-gabarit (oversize). A l’arrivée, on va les récupérer là aussi à un endroit spécifique. Souvent, ils arrivent en derniers, après toutes les valises (patience…).
Aéroport de Paris (Charles-de-Gaulle)

Sans aucune hésitation, ça a été le plus grand n’importe quoi ! Pour notre départ en Islande, on fait la queue au stand de Icelandair avec nos vélos emballés et nos bagages en soute. Arrivés au guichet, on nous dit qu’on a réservé la place pour les vélos, mais qu’il faut aller la payer. Pour cela, on doit descendre un étage pour se rendre au guichet de… Air Comores. Oui, ça devient un peu n’importe quoi.
Pour descendre un étage avec les vélos, on prend l’ascenseur. On doit enlever les vélos du chariot, rentrer les vélos et le chariot et faire l’inverse en arrivant puisque les ascenseurs sont moins large que les vélos… On arrive donc un peu fatigué, un peu stressé et un peu énervé au guichet de Air Comores.
La dame est une comorienne très gentille, mais… comorienne… Pas stressée pour deux sous… « Ah ! vous avez des vélos et vous voulez les enregistrer ? Ah mon dieu mon dieu mon dieu… ». Elle fait les papiers. Puis « Ah ! vous voulez enregistrer les DEUX vélos ! Je n’ai fait qu’un seul vélo, je recommence donc, pas de problème ! » Gentille… mais pas stressée…
On finit par avoir nos papiers, on remonte d’un étage (non, les vélos ne passent toujours pas dans l’ascenceur), on retourne au guichet d’Icelandair. Où on nous dit que maintenant, c’est bon, on peut aller les déposer à l’autre bout du terminal (mais au même étage) au guichet des bagages hors-gabarit.
Au retour, le personnel de l’aéroport a été très… délicat avec nos valises : une poignée arrachée, une roulette perdue, par valise… Heureusement, les vélos n’ont rien.
Aéroport de Keflavik (Islande, aéroport international)

L’aéroport est le point d’entrée principal en Islande. Par rapport à nos infrastructures, il est comparable à un aéroport de province. Évidemment, tout est plus facile que dans un gros aéroport comme Charles-de-Gaulle.
Pour déposer nos vélos, on nous ouvre une porte réservée au personnel, puis on nous demande simplement de laisser les vélos derrière. Simple et efficace, on retrouve effectivement nos vélos à l’arrivée.
Aéroport de Reykjavik (Islande, tout petit aéroport avec des vols intérieurs)
C’est notre expérience la plus insolite ! Ce que les islandais appellent aéroport est plus petit qu’un hall de gare de campagne. En guise de carte d’embarquement, on nous donne ce qui ressemble à un ticket de caisse. On fait remarquer qu’on a deux vélos à embarquer. Pas de problème : « Harold ! Il y a des vélos à mettre dans l’avion. » Débarque alors le fameux Harold, juste descendant des Vikings. Il prend un vélo dans chaque main et part sur la piste pour les mettre tout de suite dans l’avion. Rustique et on ne peut plus efficace. Pas de contrôle de sécurité, on embarque directement dans l’avion.

Aéroport de Glasgow (Ecosse)
C’est un aéroport de province classique. On y enregistre nos vélos en même temps que les bagages en soute. On les dépose un peu plus loin dans un coin sombre réservés au bagages hors-gabarit.
A l’arrivée, on les récupère dans la zone réservée aux bagages hors-gabarit (où on retrouve, en plus de nos vélos, les poussettes et autres sièges auto pour enfant).


