Autre part mais sur du bitume -> Geysir
On se réveille dans la grisaille, mais au moins il ne pleut pas. On est en fait au milieu d’un marécage, avec plein de moutons autour de nous. On se met en route, direction les chutes de Gulfoss. Sur le bitume, on avance beaucoup plus vite que sur la piste. Pour la première fois du voyage, on fait vraiment les touristes. On prend notre temps, on prend des photos, on discute un peu avec une cycliste. Les chutes sont assez impressionnantes et très sauvages, mais ça manque de soleil.
En partant, il commence à pleuvoir. On arrive à Geysir beaucoup plus tôt que prévu. On mange et on se réchauffe à la station service. On s’installe au camping et on va se promener vers les geysers. Mais sous la pluie, c’est un peu triste. On espère qu’il fera plus beau demain. On ne trouve pas de bouteille de gaz. Demain, journée de repos. On va faire une promenade s’il fait plus beau.
Journée de repos à Geysir
Il fait froid. Il pleut. Il vente. Voilà qui résume la triste météo de la journée. Dans la nuit, la pluie a formée une bassine d’eau au dessus de nos têtes car on avait mal orienté la tente.
On va se balader le matin et on revient trempés et frigorifiés. Du coup, on va se réchauffer au magasin de souvenirs. On achète de quoi manger au chaud et quelques babioles. Quand la pluie s’arrête, on va se promener dans les geysers.
Puis, on retourne se réchauffer au café. Il n’y a de toute façon rien à faire à Geysir. On s’attendait à trouver une petite ville, mais ce n’est qu’une usine à touristes avec sa station service, son café, son énorme magasin de souvenirs et son complexe hôtel/camping/chambre d’hôtes. Geysir restera la déception de ce voyage. Demain, on espère qu’il fera plus beau pour la petite reprise de vélo : une trentaine de kilomètres jusqu’à Laugarvatn.
Geysir -> Laugarvatn
Il pleut. Encore. Tout est humide dans la tente. On reprend la route mais le cœur, les jambes et le moral n’y sont pas trop à cause de ce temps. Heureusement, l’étape du jour n’est pas longue. La route est relativement facile. On arrive vers midi à Laugarvatn, petite bourgade étape entre Geysir et Thingvellir.
Au camping, comme d’habitude, il n’y a personne et aucun prix affiché. On s’installe, on verra le prix plus tard. On croise un cycliste slovène qui nous dit qu’il a pris la F26 sous la pluie pendant trois jours, puis il en a eu marre et a pris le bus pour abandonner. On achète à manger et du gaz à la station service. Ce gaz supplémentaire nous permet de sécher un peu quelques vêtements, mais ce n’est pas très efficace. La chaleur du réchaud est trop localisée. Demain on met le cap sur Thingvellir.
Laugarvatn -> Thingvellir
Ce matin, on se réveille avec le chant des oiseaux. Peut-être va-t-il enfin faire beau ? C’est raté, on part sous la pluie… Au moins, on n’aura pas payé le camping. Apparemment, le gérant est passé hier soir mais on dormait. On ne l’a pas entendu, il n’a pas insisté. Les jambes sont lourdes, on ne va pas vite, ça monte.
Le ciel se dégage un peu. Un arc en ciel se forme, de quoi nous redonner le moral. La route qui longe le lac de Thingvellir et va au camping est pleine de montées-descentes. On arrive vers 13h. La pluie s’est arrêtée, le soleil pointe le bout de son nez. Le moral remonte.
En s’installant au camping on en profite pour sécher les affaires. Pour la première fois depuis trois jours, on est secs et on a presque chaud. On va faire un tour sur le site du premier parlement d’Europe. C’est le site qui nous aura sûrement le plus marqué. C’était le lieu à peu près équidistant de tous les lieux d’Islande donc les islandais avaient décidé de faire leur parlement annuel ici. Les falaises ne sont pas hautes mais sont très imposantes, on rentre fatigués au camping. Demain, retour à Reykjavik. La route risque d’être longue, on espère qu’il fera beau.
Thingvellir -> Reykjavik
Au réveil, il fait très beau. On profite de cette météo pour rentrer à Reykjavik. On ne roule pas très vite. La route est pleine de montées-descentes et surtout il y a un vent froid de côté qui nous pousse sur la route. Mais toute la partie autour de Thingvellir est très belle. A midi, on s’arrête manger un sandwich.
Reykjavik est en vue. Il y a une bonne voie cyclable qui longe l’autoroute, ce qui rend l’arrivée dans la ville facile et plaisante. Il y a l’impression bizarre de revenir au premier jour. La boucle est bouclée. Avec un petit pincement au cœur.
L’arrivée sur Reykjavik est longue, on arrive au camping vers 15h puis on va faire un tour en ville. La cathédrale est imposante est impressionnante, dans un style épuré très nordique et donne l’impression d’avoir été bâtie autour du gigantesque orgue qui domine tout l’intérieur. Comme à Thingvellir, on se sent petit.
Le soir, on mange une « soup in bread » au restaurant, soupe assez compacte servie dans une grosse miche de pain. C’est bon, pas cher et on n’a plus faim en sortant. Pour la première fois en Islande, on aura eu chaud en arrivant au camping, mais le soir, il fait de nouveau frisquet.
Reykjavik
Le camping de Reykjavik est bien plus fréquenté et bruyant que ce à quoi on s’était habitué. La nuit a été courte à cause de gens passablement alcoolisés qui ont fait du bruit jusqu’à plus d’1h de matin. Le gardien du camping ne semblait pas choqué outre mesure…
On décide de trouver un nouvel emplacement plus à l’écart où planter la tente. Au passage, on est assez content d’avoir fait la route hier parce qu’il ne fait pas très beau aujourd’hui.
Dans l’après-midi, on retourne en ville pour faire les boutiques de souvenirs. On rentre assez tôt au camping pour bouquiner et se reposer.
La nuit a encore été froide. Ce matin, on a rangé les dernières affaires et on se retrouve, comme il y a 2 semaines, avec nos sacoches de vélos et nos valises. On prend la navette. Il ne nous reste qu’à enregistrer vélos et valise et à trouver les tax free.
Fin du voyage. 357km.



























